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Immobilier, de bonnes raisons pour acheter

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Laurent Riss de l’agence Riss Immobilier rue de Belfort à Dornach donne son sentiment sur le marché et explique pourquoi – et pour qui – un achat immobilier peut être intéressant aujourd’hui.

L’agence Riss a vécu ces deux premiers mois de l’année avec la surprise d’avoir plutôt progressé en chiffre d’affaires par rapport à la même période en 2008 ou même en 2007. “C’est vrai que c’est étonnant vu le contexte, mais le premier décrochage d’activité ne date pas de fin 2008, mais plutôt de fin 2006” explique Laurent Riss qui indique que les prix baissent depuis 2007.
“La crise n’a fait qu’aggraver un phénomène existant et nous avons eu le temps de nous préparer à travailler autrement”.

Chute de 30% : aubaine pour le primo-accédant

Laurent Riss

Laurent Riss

Autrement, c’est par exemple ne signer un mandat que lorsque le vendeur accepte de s’adapter à un marché en baisse. “Depuis le sommet des prix en 2006, les prix ont baissé d’environ 30%, surtout pour les biens situés entre 250.000 et 400.000 euros”. Autrement dit, une maison dont le ticket d’entrée était à 300.000 euros il y a 5 ans, se négocie autour de 230.000 aujourd’hui.
Les vendeurs, mais aussi les acheteurs, doivent en être conscients. “On ne peut pas ignorer l’actuelle crise de confiance. Mais je pense que des opportunités sont à saisir pour un jeune couple qui souhaite acheter un appartement à moins de 100.000 euros ou une maison à moins de 200.000 euros. C’est dans ces prix que nous enregistrons le plus de demandes”.

Prime au “parcours ascendant”

Laurent Riss souligne aussi l’intérêt d’acheter pour un propriétaire souhaitant acquérir un bien plus important que le sien : “En valeur absolue, il va perdre un peu par rapport aux prix élevés d’il y a quelques années, mais ce sera compensé largement par le prix en baisse du bien plus important qu’il achètera”… par exemple, en passant d’un 4 pièces à une maison.
En revanche, le parcours “descendant” est difficile : un retraité qui essaie aujourd’hui de vendre sa maison devenue trop grande pour acheter un appartement y perdra.
Naturellement, ces réflexions sont des “moyennes” qui – par exemple – ne tiennent pas compte du marché du neuf qui est au point mort aujourd’hui selon Laurent Riss.

Le rôle des banques

Pour conclure, Laurent Riss précise : “Il ne faut pas dire que les banques ne prêtent pas, ce n’est pas vrai, seulement elles sont plus rigoureuses sur les 33% d’endettement par exemple. Autre point important : la baisse des prix peut être compensée en partie par la hausse des taux. Sur un prêt de 15 ans, il faut faire le calcul … Ceci dit, les prêts, ça se négocie ou se rachète en cours de route, le prix d’un bien immobilier, c’est définitif !”.
Alors, faites le bon choix …

Riss Immobilier – 36 rue de Belfort – 68200 Mulhouse
Tel. 03 89 42 02 01 – site internet : www.riss-immo.com


Vendre ou reprendre une entreprise, oui mais comment ?

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Roland Hurth, dirigeant de Rottner Consultants, a créé récemment Alysis (ex–Rottner Transactions) : cession, fusion et acquisition d’entreprises, après plus de 20 ans d’expérience dans ce domaine. Son fils l’a rejoint pour poursuivre le développement de ce secteur particulier du conseil en entreprises.

Jean-François et Roland Hurth

Jean-François et Roland Hurth

Nous nous intéressons aux entreprises d’une valeur supérieure à 300.000 €, pour un chiffre d’affaires compris entre 1 et 50 M€, soit des PME”, explique Roland Hurth qui travaille indifféremment dans le domaine de l’industrie ou des services, côté acheteur comme côté vendeur. Les transactions d’entreprises se poursuivent malgré un marché difficile, mais Alysis ne s’intéresse qu’à des entreprises “qui marchent”. “Il faut éviter de vouloir vendre lorsque l’entreprise est sur le déclin ou que le dirigeant prend de l’âge. Il faut anticiper et s’y prendre alors que les affaires tournent. Cela peut être le cas même en période de crise, le tout est d’être dans les meilleures conditions possibles”. En bref, l’entreprise tout comme son propriétaire doivent être prêts pour la vente.

Evaluer l’entreprise sous tous les angles

Roland Hurth évalue avec précision le potentiel d’une entreprise. “Il y a les chiffres, bien sûr, fournis par l’expert-comptable. Et il y a aussi l’immatériel de l’entreprise, ses brevets, ses hommes et son organisation. Nous possédons une méthode éprouvée pour évaluer tous les paramètres car nous travaillons aussi sur de l’humain”, précise Jean-François Hurth. Une fois mandaté par le vendeur, Alysis lance les premiers contacts issus pour la plupart d’un carnet d’adresses “maison” important, constitué au fil des années.
Les premiers contacts sont totalement anonymes, nous sommes là pour voir si le repreneur est dans l’idée de s’investir dans une activité pérenne ou si sa démarche est opportuniste”, explique Roland Hurth qui a vu défiler au cours de sa carrière de nombreux curieux, qui cherchent uniquement à glaner des renseignements.

Vendre ou acheter, c’est du temps

Entre le premier contact et la conclusion d’un contrat de vente ou d’achat, il s’écoule entre 3 mois et 2 ans et demi… la moyenne est de 18 mois”. C’est dire qu’il faut être patient quand on vend, car une période d’exploration est nécessaire, puis un tri des contacts, et enfin la mise en relation… et ça peut plus ou moins bien fonctionner. “Au final ce sera une question de contact humain. Même s’il passe la main, le vendeur veut s’assurer de la fiabilité et du sérieux du repreneur. De même, l’acheteur vérifiera de près les informations qui lui ont été communiquées”.
Tout ce temps d’investissement, Alysis ne le facture pas au client, il se rémunère uniquement sur le montant de la transaction. “C’est d’une grande transparence pour le client acheteur ou vendeur : à partir du moment où nous prenons un mandat, nous menons notre mission jusqu’au bout et nous sommes rémunérés à la fin”, conclut Roland Hurth.

Alysis : Expertise en cession, fusion et acquisition d’entreprise.
Affiliée au réseau national Eurallia (www.eurallia.com).
Parc des Collines, 26 rue V. Schœlcher, Mulhouse - Tél. 03 89 32 98 32
r.hurth@alysis.fr ou jf.hurth@alysis.fr - Site en cours de construction : www.alysis.fr

Cabinet Schmeltz, une expertise internationale

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Henri Schmeltz

Henri Schmeltz

Le cabinet d’experts-comptables Schmeltz & Associés, en plus de l’activité traditionnelle de conseil aux TPE et PME locales, possède un département international, spécialisé dans les relations avec les entreprises allemandes et suisses. Une expertise à la fois comptable, juridique et fiscale acquise voici 15 ans et constamment actualisée depuis.

“Nous avons développé ce département parce que je me suis intéressé très tôt à la question des échanges avec l’Allemagne dès la suppression des barrières douanières, en 1993. Je me suis formé aux nouvelles réglementations comptables, juridiques et fiscales, et suis intervenu lors de conférences en France, en Allemagne et en Suisse et c’est comme ça que les premiers contacts se sont noués”. A la base, donc, un savoir technique et – c’est indispensable – une bonne maîtrise de la langue allemande, en particulier sur ces sujets spécialisés.

De l’Allemagne ou de la Suisse vers la France…
Le département international du cabinet Schmeltz accompagne l’installation d’entreprises allemandes ou suisses en France et règle les questions d’ordre juridique, fiscales et comptables. Elle élabore aussi les contrats de travail de Français recrutés par des sociétés allemandes. “Depuis 15 ans, nous observons un reflux des filiales allemandes, fermées ou transférées vers l’est de l’Europe. Elles ont de plus en plus tendance à assurer leur développement dans notre pays grâce à des salariés français, notamment des commerciaux”. Une aubaine pour les professionnels
bilingues, évidemment.

… et réciproquement
Une filiale du Cabinet Schmeltz à Karlsruhe assure de son côté le conseil aux entreprises françaises qui ont des liens avec l’Allemagne. Les compétences des deux unités sont donc complémentaires, et permet une connaissance fine des règles de chacun. Car malgré les progrès de l’Europe, la complexité demeure.

L’uniformisation n’est pas pour demain
“En théorie nous devrions avoir à terme les mêmes taux de TVA, les mêmes impôts ou la même législation du travail en Europe. Il existe un droit européen auquel nous nous adaptons bien sûr mais, sur le terrain, de grandes différences subsistent. Au fond, les pays ne veulent pas qu’on touche à leur fiscalité, car cela impacte leurs
recettes, et donc leur souveraineté”
. Une TVA à 25% au Danemark, à 19,6% en France, des impôts qui n’ont pas la même assiette et un droit du travail différent… A titre d’exemple, la taxe professionnelle, aujourd’hui censée disparaître en France, est indexée en partie sur les investissements, alors que la Gewerbesteuer allemande ne l’est pas.

Travailler en trinational suppose une mise à jour permanente des connaissances, la parfaite maîtrise des langues allemande et anglaise, ce qui est le cas de l’équipe du département international. Un effort particulier a été porté sur le site internet. “Pour être aussi bien repéré que les grands cabinets internationaux, nous avons fait en sorte que notre site trilingue soit bien rédigé et bien référencé en Allemagne, Suisse et Autriche. C’est aussi un site-ressources qui informe l’internaute.” A l’international, le maître-mot c’est l’adaptation, et le cabinet Schmeltz le prouve dans son domaine.

Henri Schmeltz : Schmeltz & Associés
60 rue Jacques Mugnier – Parc des Collines – Tél. 03 89 33 39 00
h.schmeltz@schmeltz.euwww.schmeltz.eu

La compétition se fera sur le savoir

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claude-koenigClaude Koenig, ingénieur de formation, recrute depuis une vingtaine d’années pour le secteur industriel, qu’il connaît bien. Il y voit une mutation importante des emplois.

Est-ce vrai que le niveau d’exigence des entreprises s’est élevé ?
Oui, mais ce n’est pas seulement parce que l’entreprise a aujourd’hui le choix de ses candidats. Ceci est dû aussi à une plus grande exigence sur le plan technique, surtout dans le domaine de la haute technologie : on veut des personnes parfaitement à jour dans leurs connaissances.

Les cadres sans emploi sont donc pénalisés ?
Ils le sont vite en tout cas s’ils ne sont pas en poste depuis un moment et que leur formation date un peu. Car nombre d’entreprises ne remplacent pas forcément les départs, elles préfèrent créer des postes sur des secteurs plus innovants. Les métiers ont des durées de vie de plus en plus courtes.

Comment rester dans la course ?
Les formations initiales ne peuvent pas suivre l’évolution rapide des technologies. Il faut donc se former en continu. De son côté, l’entreprise a intérêt à investir de plus en plus dans la R&D, les systèmes d’information et la matière grise en général.

Cela aura-t-il des répercussions sur le plan humain dans les entreprises ?
Bien sûr. Les contacts internes se feront par domaines de spécialités, sous la forme de réseaux horizontaux autonomes et non plus verticalement, au sein de sa hiérarchie. Ceci aura pour effet d’aplatir les organigrammes, et ce sera la fin des chefs intermédiaires… puisque dans l’entreprise comme à l’extérieur, la compétition se fera davantage sur le savoir que sur le pouvoir.

Claude Koenig : Argos Conseil
36 rue Paul Cézanne – Le Trident – Tél. 03 89 60 18 80
contact@argos-conseil.frwww.argos-conseil.fr

La taxe pro version 2010

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Véronique entourée par deux nouvelles collaboratrices : Véra-Mélisse Wagala et Josépha Dequeker

Véronique entourée par deux nouvelles collaboratrices : Véra-Mélisse Wagala et Josépha Dequeker

La taxe professionnelle, supprimée en 2010, est remplacée par la « contribution économique territoriale » ou CET. Comment calculer la vôtre ? La Fiduciaire de Révision a épluché les 50 pages de la réforme de cette taxe et en livre une synthèse.

Etablir son budget CET en 2010 n’est pas chose aisée, et la fiscaliste Véronique Habe prévient d’emblée : “En fiscalité, nous avons souvent affaire à des données complexes, faites de cas particuliers ! C’est pourquoi je ne peux que résumer cette réforme”.

La charge d’impôts locaux qui remplacera la charge de taxe professionnelle en 2010 est remplacée par une contribution composée de deux taxes : une cotisation foncière et une cotisation sur la valeur ajoutée au sens fiscal. Celle-ci est plafonnée à 3%. “Mais certaines choses ont été retirées de la base, d’autres ajoutées”, indique Véronique Habe. En tout cas l’objectif principal est atteint : la taxe sur les biens d’équipement est supprimée, comme le demandaient les entreprises industrielles ou amenées à investir.

La conséquence évidente, c’est qu’on va davantage taxer les sociétés de service. Les entreprises qui ont des résultats élevés et peu de biens vont être taxées plus lourdement qu’avant. Et les entreprises qui vont moins bien et n’ont pas de bien foncier paieront moins. Cette taxe est plus proche de la capacité contributive des entreprises”, explique Véronique Habe. Sera-t-elle plus « juste » pour autant ? “C’est difficile de se prononcer, il y a beaucoup de cas particuliers, des exonérations, il faut voir les montants au cas par cas”. Ce qui est certain, c’est que l’exonération en zone franche est maintenue pendant les 5 premières années. Et que des explications plus fines sont à requérir auprès des professionnels.

 

Véronique Habe propose ces calculs pour illustrer le comparatif entre ancienne et nouvelle taxe :

 

Tableau veronique

 

 

Société Fiduciaire de Révision : Cabinet de commissariat aux comptes
26 rue Victor Schoelcher – MULHOUSE – Tél. : 03 89 44 55 55  http://www.fidurevision.fr/

Cofimé…

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Focus sur les installations de panneaux photovoltaïques

cofime

Sébastien Weber

Sébastien Weber est expert-comptable associé à la COFIMÉ, en partie spécialisé dans les exploitations agricoles. Dans ce secteur, on investit depuis plusieurs années dans des panneaux photovoltaïques pour produire de l’électricité et la vendre à EDF. Est-ce intéressant ?

De nombreuses exploitations agricoles en France (et encore plus en Alsace) se sont équipées ces dernières années de panneaux photovoltaïques. L’installation amortie en 10 ans environ produit ensuite un revenu fixe et garanti (selon ensoleillement bien sûr !) pendant les 10 ans du contrat restant à courir. Pour les nouveaux contrats 2010, l’Etat a réduit le prix d’achat du kWh par EDF et ceux signés avant le 31 décembre 2009 sont soumis à de nouvelles contraintes. Est-ce que l’investissement reste rentable ?

L’analyse de l’expert

Globalement, l’investissement reste rentable si le coût d’installation diminue, il est actuellement de 4.000 euros le m2. Cela devrait arriver avec la production qui augmente. C’est un investissement comme un autre et il faut l’évaluer comme tel”, indique Sébastien Weber. Dans le cas d’une exploitation agricole, il étudie la rentabilité économique du projet, examine les aspects juridiques et obligations techniques liées au contrat et bien sûr l’impact fiscal. “L’investissement se justifie notamment s’il est lié à un bâtiment déjà construit avec une utilité agricole, puisque c’est obligatoire. Le reste relève d’un choix de management”. En Alsace, les panneaux sont toujours installés sur des bâtiments utiles à l’exploitation. Côté banques, le projet est étudié comme tout autre investissement.

Sébastien Weber justifie aussi l’utilité de ce type d’installation par l’incertitude sur les revenus de l’exploitant : “Dans le monde agricole, le gros problème, c’est le prix de vente final des productions. Le paysan exploite, laboure, fait sa récolte mais les prix déterminés par les marchés mondiaux ne seront connus qu’à la fin. Avec les panneaux, on peut rendre fixe une partie des revenus” explique Sébastien Weber.
Sinon, les risques sont minimes, mais il faut un bon prestataire, respecter les délais du chantier et démarrer le fonctionnement des panneaux au début de la belle saison.

Pour les bâtiments à caractère industriel, le tarif est moins intéressant car il est obligatoire d’intégrer les panneaux au bâti et les bâtiments ont souvent un toit plat. De plus, les industriels ont des difficultés à investir. Mais le calcul peut se faire si le toit peut accueillir des panneaux sans coût excessif. Pour les particuliers, le tarif reste de 58 ct/kWh.
“On n’est pas dans le cadre d’une carotte fiscale à court terme, les contrats avec EDF devraient avoir une certaine durée de vie. A terme, le prix du kWh payé aux producteurs diminuera, mais celui des installations aussi”, conclut Sébastien Weber.

Sebastien Weber : Cofimé – 12 rue des Alpes, Didenheim – Tél. 03 89 60 12 12

Alsace Patrimoines, assurance d'entreprise

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Roland Judlin


L’assureur Roland Judlin voit arriver actuellement les premiers retraités ayant  souscrit une retraite complémentaire voici une vingtaine d’années, lorsqu’il a fait signer ses premiers contrats de retraite. De quoi convaincre le plus réticent qu’il faut prendre sa retraite en main…

L’activité de conseil de Roland Judlin est bien sûr confortée par l’actualité récente sur l’allongement de la durée de la retraite… et la diminution progressive des prestations.

Etude préalable

Au départ, Roland Judlin fait le point sur la carrière du futur assuré, dont on peut très bien retrouver la traçabilité. “Une fois le parcours reconstitué, on en déduira le nombre de trimestres validés, le niveau prévisible de la retraite et l’objectif de l’assuré. Et donc les solutions possibles, qui ne sont pas exclusives. Nous nous adaptons à tous les statuts de l’assuré, qu’il soit salarié, profession libérale ou dirigeant salarié ou non et examinons sa situation. Nous mettons alors en place un contrat permettant de se constituer un complément de retraite”, indique Roland Judlin

Il conseille de se poser des questions sur sa retraite dès l’âge de 40 ans environ. “Si on souhaite à la sortie de la vie active disposer d’un capital ou d’un complément de retraite suffisant, 20 ans de cotisations ne sont pas de trop.” La retraite par capitalisation porte des intérêts et génère un capital – ou une rente, toujours selon le souhait de l’assuré. “Des contrats peuvent être mis en place par des entreprises dans le cadre de la loi Madelin ou de contrats à cotisations définies. Dans ce cas, le dénouement se fera sous forme de rente. Il est possible de compléter ce régime par la souscription d’un contrat à titre personnel. Le dénouement se fera alors sous forme de capital”, conclut Roland Judlin.


Alsace Patrimoines, Roland Judlin
40 rue Victor Schoelcher, Parc des Collines Tél. 03 89 33 57 33

DMG – CI : valoriser et accompagner les entreprises de l’Est

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Après un début de carrière en entreprise, puis dans un établissement financier et enfin dans le capital d’investissement, Dominique Gozlan a créé DMG Conseil et Investissement et a rejoint en 2007 le réseau national MBA Capital. Son activité de conseil est liée au “haut de bilan“ : achat, vente et levée de fonds propres pour les PME.

Dominique Gozlan

Dominique Gozlan

L’activité de Dominique Gozlan consiste à rapprocher, grâce au réseau qu’il a constitué au fil des années, entreprises en cession et acquéreurs, capital-risqueur et sociétés en développement, investisseurs et projets. « Le plus délicat dans ce métier, une fois qu’on a cerné le besoin, est de trouver en toute discrétion le partenaire idéal pour réaliser l’opération », explique Dominique Gozlan. En effet, on ne crie pas forcément sur les toits qu’on vend son entreprise, qu’on aurait besoin de lever des fonds propres ou d’argent frais pour démarrer ou développer un projet. Les professionnels échangent donc souvent leurs informations sous le sceau de la confidentialité, et Dominique Gozlan cultive un important réseau de professionnels, experts-comptables, avocats ou banquiers. Par ailleurs, en faisant partie du réseau MBA Capital (une dizaine de cabinets en France), Dominique Gozlan accède à une importante source d’informations et à des échanges d’affaires, tout en suivant un programme de formation.

Créer de la valeur

« Le second défi de ce métier, c’est de trouver l’investisseur du bon calibre par rapport au besoin de fonds ». En effet Dominique Gozlan intervient rarement pour des projets de levée de fonds ou de capital-risque d’un montant inférieur à 300.000 euros. De même, s’il traite en majorité des dossiers de cessions/acquisitions d’entreprises industrielles ou de services d’une certaine taille, il intervient aussi pour les PME à fort potentiel autour de 2 à 3 M€ de CA. Ce métier évolue positivement, car la génération des 30 à 50 ans est plus favorable à l’ouverture du capital que celle d’avant. « Le capital est une matière vivante qu’il faut faire évoluer au fil du développement de l’entreprise. Ouvrir son capital, c’est se donner les moyens de préparer l’avenir ». De même, il ne faut pas attendre qu’une entreprise batte de l’aile pour vendre ou lever des fonds. « Ce qui est intéressant dans ce métier, c’est de pouvoir contribuer à assurer la pérennité d’une entreprise en étant une courroie de son développement », conclut Dominique Gozlan.

Secteur de MBA Capital : Alsace, Lorraine et Franche-Comté

Contact : DMG CI, Dominique Gozlan, 36, rue Paul Cézanne, Le Trident, Mulhouse
Mob. 06 11 78 00 27 – Web : www.mbacapital.com


Un accompagnement pour anticiper les problèmes liés à la crise

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Emmanuel Ebel et David Roca sont experts-comptables associés depuis 2005. Entourés de dix collaboratrices, ils opèrent essentiellement dans le secteur de Mulhouse et connaissent particulièrement bien les problèmes actuels des TPE et PME, leurs principaux clients.

Emmanuel Ebel et David Roca
Emmanuel Ebel et David Roca

La crise est-elle toujours présente ?

David Roca : on ne peut pas dire qu’on soit sorti de la crise, car bon nombre d’entreprises en subissent encore les conséquences. Il y a deux catégories de sociétés : celles qui sont là depuis assez longtemps pour avoir une réserve de trésorerie et qui ont pu faire le dos rond, et les autres plus fragiles car jeunes ou sans réserve de fonds qui elles sont en plus grande difficulté. Il ya un début de reprise dans l’industrie mais le “petit commerce“ reste fragile.

Comment les chefs d’entreprises peuvent-ils limiter les risques ?

Emmanuel Ebel : Il ne faut surtout pas attendre le dernier moment pour se poser les bonnes questions. Nous pouvons alors accompagner le chef d’entreprise dans un suivi plus régulier de son activité : établir des tableaux de bord mensuels, l’aider à modifier sa stratégie en cas de besoin, en d’autres termes avoir une gestion en temps réel pour pouvoir anticiper tout accident.

On dit que les banques sont plus frileuses et n’aident pas assez les entreprises ?

E.E. : Il est exact de dire que les négociations avec les banques pour des investissements ou des prêts sont plus difficiles. Cela fait aussi partie de notre métier d’accompagner les entrepreneurs chez leur banquier. Nous parlons le même langage de par notre activité et nos outils. Nous sommes bien placés pour prouver la fiabilité de notre client et cela facilite les prêts ou des délais de paiements plus souples.

Jusqu’où peut aller l’accompagnement de l’expert-comptable ?

E.E. : Comme nous sommes proches de notre client, nous sommes capables d’évaluer sa situation à tout moment et à le défendre même en cas d’extrême difficulté. Parfois un retard de paiement d’un fournisseur peut mettre en péril l’entreprise. Nous pouvons organiser de « la détente dans la trésorerie » grâce au travail commun en amont.

D.R. : J’ai coutume de dire qu’il vaut mieux avoir une vue de la situation plus souvent, même approximative, que d’avoir les chiffres réels au moment du bilan, mais trop tard.

Contact : Avenir Expertises, 2 rue de l’aérodrome, Rixheim
Tél. 03 89 65 90 10 - site web :  www.avenir-expertises.com

AS Compta : gratifier ses salariés par le PEE

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Rémy Esteves est responsable de la nouvelle antenne du cabinet alsacien AS Compta au Parc des Collines et évoque une question qui lui est souvent posée : celle du plan d’épargne d’entreprise.

le journal économique mulhousien - le périscope : AS ComptaRappelez-nous le principe du PPE ?
Le PEE est une formule d’épargne qui associe le salarié (dirigeant ou non) et l’entreprise. Le salarié dépose sur un compte une somme mensuelle donnée et l’entreprise abonde cette somme jusqu’ à trois fois son montant, qui est plafonné. Les montants sont libres et peuvent évoluer, il faut en principe les verser pendant 5 ans, période durant laquelle le compte est bloqué, sauf pour des cas particuliers.

Quels sont les avantages du PEE ?
Le PEE est à considérer dans le cadre d’une optimisation sociale et fiscale. Les versements sont exonérés de charges sociales (sauf CSG/ CRDS) pour les dirigeants comme pour les employés. Comptablement, les montants sont des charges de l’entreprise.

Quels sont les conditions d’un PEE réussi ?
Bien évidemment, le PEE ne peut se concevoir que dans le cas où la trésorerie le permet. Ensuite, il y a une obligation d’information et de signature de tous les salariés de l’existence d’un accord, validé par l’inspection du travail. Ensuite, il faut que le salarié soit présent dans l’entreprise pendant 6 mois consécutifs sur une année pour que le PEE puisse lui être proposé. Plusieurs autres conditions sont posées, à voir en détail.

Comment sort-on d’un PEE ?
Au bout de 5 ans, on récupère tout simplement la somme totale, qui n’est pas imposée (sauf les intérêts éventuels). Le PEE répond particulièrement bien à la préoccupation actuelle des entreprises, qui est d’optimiser les ressources tout en préservant un bon climat social. AS Compta est un cabinet spécialisé dans le conseil aux entreprises à trois niveaux : le conseil comptable et financier quotidien, le conseil en gestion et optimisation des ressources de l’entreprise, et enfin le conseil à plus long terme (retraite, famille, immobilier…).

Contact : AS Compta, Rémy Esteves, 7 rue Daniel Schoen, Parc des Collines
Tel. 03 89 65 47 48 – Mail : resteves@info-log.fr

Comprendre que le monde économique bouge

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La cabinet Philomène Magu est spécialisé dans le recrutement (cadres, techniciens ou assistantes commerciales) et dans le reclassement des personnes ayant été licenciées pour raisons économiques. Sa dirigeante Jacqueline Probst explique les enjeux de la GPEC, la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences.

Le periscope, journal économique mulhousien - Magu
Jacqueline Probst

Qu’est-ce exactement que la GPEC ?
Jacqueline Probst : c’est un audit pour les entreprises sur les conditions de travail, la communication ou encore l’organisation générale. Cet audit se déroule sous forme d’entretiens individuels et permet d’anticiper les mutations économiques et sociales en tenant compte des compétences individuelles et collectives.

A qui s’adressent ces audits ?
J.P. : Il y a tout d’abord une obligation faite aux entreprises de plus de 300 salariés. Mais il existe des organismes qui financent le diagnostic pour accompagner la mise en place de la GPEC pour les PME, l’OPCA par exemple. Peu de dirigeants en font la demande, c’est sans doute l’une des raisons du décalage entre les besoins des entreprises et les compétences des gens.

Quels sont les enjeux ?
J.P. : Il y a des mutations profondes de l’environnement économique dues à l’intensification de la concurrence, à l’élargissement des contraintes réglementaires ou aux avancées technologiques. Ces mutations peuvent être anticipées en gérant et en adaptant les compétences des salariés. Hier, un transporteur acheminait de la marchandise d’un point A à un point B. Aujourd’hui, ce même transporteur s’est mué en logisticien et en gestionnaire de stock.

Comment la GPEC se met-elle en place ?
J.P. : Le diagnostic se fait avec des outils simples : entretiens annuels et à mi-parcours, formations et mises à niveaux, analyse de la courbe des âges et transmission du savoir. L’adaptation des salariés aux besoins de l’entreprise favorise un bon climat social. Les salariés se sentent valorisés car ils prennent une part active aux développements futurs, tout en faisant un bilan de leurs compétences.

Contact : Philomène Magu/Probst Conseil – Maison de Soleil, 8 pl. de la République, Illzach
Tél. 03 89 50 56 19 – Site web : www.philomenemagu.net

Accompagner la transmission d’entreprise

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Vendre son entreprise est un acte plus difficile qu’on pourrait le croire. Aux difficultés financières et juridiques peuvent s’ajouter des problèmes d’ordre psychologiques à ne pas négliger. Expert-comptable gérant de la société fiduciaire comptable d’Illzach (FICOMI) qu’il a créée en 2004, Christian Le Meitour livre quelques clés pour réussir une bonne transmission.
Journal économique de Mulhouse et environs : FICOMI

Christian Le Meitour

Quels sont les enjeux de la transmission ?
Christian Le Meitour : Transmettre dans de bonnes conditions va permettre de préserver le tissu économique en protégeant la richesse et les emplois. Le chef d’entreprise va être confronté au choix de la vente à un parent, un tiers ou parfois à ses salariés. Il lui faudra envisager toutes les conséquences et pour cela mieux vaut s’y prendre à l’avance, entre deux et cinq ans.
Quels en sont les acteurs ?
CLM : Il y en a trois principaux, outre le vendeur : un expert-comptable, un avocat spécialisé dans le droit des sociétés et un notaire. La force des cabinets de petite taille est de pouvoir travailler en harmonie avec ces acteurs pour garantir au mieux les intérêts du client.
Comment estimer le prix de la vente ?
CLM : D’abord il faut savoir que la valorisation de l’expert n’est pas le prix de vente. Les gens sont parfois surpris par la valeur réelle de leur entreprise. L’acheteur doit intégrer le coût de l’acquisition, ce qui a une incidence sur le prix. Il faut aussi tenir compte des réalités économiques du moment. Le chiffre d’affaires non plus ne détermine pas la valeur de la vente. Quelles conséquences pour le vendeur ? CLM : Il faut accepter psychologiquement de passer la main et se préparer à avoir une activité différente. Beaucoup de chefs d’entreprises ont des difficultés pour se retirer. Il faut préparer un éventuel changement de statut et faire une simulation des droits à la retraite. Etre bien préparé, c’est être lucide sur les changements à venir.
Journal économique de Mulhouse et environs - Le périscope : information économique mulhousienContact : Christian Le Meitour, FICOMI, 1 rue Saint-Jacques – Illzach
Tél : 03 89 50 71 50 – Web : http://www.ficomi-ec.fr

La Financière des Lys, conseil en patrimoine

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Mettant à profit 25 ans d’expérience dans le conseil patrimonial en Suisse, Sylvie Jetzer a créé fin 2010 un cabinet de conseil aux transfrontaliers pour optimiser leur couverture sociale et prévoyance, sans oublier le conseil en développement patrimonial. Par extension, elle s’adresse à tout cadre ou responsable d’entreprise ayant des problématiques similaires.

journal économique de Mulhouse et environs : La Financière des Lys

Sylvie Jetzer

Sylvie Jetzer est une perfectionniste : elle a ajouté une année d’études et une thèse à un parcours suisse déjà riche en cabinet de conseil et au sein de banques où elle fut cadre supérieur jusqu’en 2009. Ainsi, elle est diplômée d’un master en gestion patrimoniale et immobilière, et sa thèse soutenue en novembre 2010 a porté sur la gestion patrimoniale des frontaliers résidant en Alsace. Autant dire qu’elle est armée pour se repérer dans les arcanes de la législation sociale comparée entre systèmes “français“, alsacien et suisse ! « Je compare la couverture sociale et la prévoyance des deux côtés et optimise sur les plans social et fiscal les moyens dont disposent les cadres qui viennent me voir. C’est très compliqué, d’autant que les accords bilatéraux évoluent vite et souvent au détriment des salariés », explique Sylvie Jetzer.

Cadres et dirigeants de TPE, même problématique

Heures supplémentaires, cotisations sociales ou pour la retraite, gestion des stock options et participations, fiscalité à la source ou non, Sylvie Jetzer passe au crible tous ces paramètres : « Les cadres sont souvent mal accompagnés et ne savent pas si certains risques sont couverts ou non, préparent rarement leur avenir ou leur retraite, alors que leurs moyens le leur permettraient. Je travaille avec des partenaires en toute indépendance pour les conseiller au mieux ». Dans le même esprit, elle accompagne les chefs d’entreprise sur un plan patrimonial professionnel et personnel, souvent liés. « Les cadres frontaliers et chefs de PME sont fragiles, leur situation peut basculer du jour au lendemain. Il faut sécuriser leur parcours dans la durée et pérenniser leurs acquis », conclut Sylvie Jetzer. Bien entendu, la Financière des Lys possède tous les agréments liés à cette profession de conseil réglementée.

Journal économique de Mulhouse et environs - Le périscope : information économique mulhousienContact : Sylvie Jetzer, La Financière des Lys, 36 rue Paul Cezanne – Le Trident, Mulhouse
Tél. 03 89 43 67 22

Aider les PME à l’export

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ICE Strategy est une agence de communication, de marketing et d’image de marque. Elle aide les PME à mettre en place des stratégies commerciales, principalement pour le développement à l’export en Europe. Son gérant polyglotte, Richard Wettstein, décrit les étapes importantes pour optimiser les chances de réussite à l’export.

Richard Wettstein

Comment se déroule votre démarche ?
Richard Wettstein : d’abord faire un état des lieux. Savoir ce qui a déjà été fait dans l’objectif d’exporter et ce qu’on peut utiliser. L’entreprise a déjà eu des contacts commerciaux, à nous d’exploiter les données existantes. Puis nous définissons une stratégie afin de l’appliquer sur le marché.

Quels sont les outils que vous pouvez mettre en place ?
RW : ils sont nombreux, en adéquation avec les moyens définis : identifier les marchés par une veille concurrentielle, traduire les documents et moyens de communication, études de marché et outils statistiques. Il faut savoir quelles sont les possibilités de subvention et les mettre en rapport avec l’investissement voulu.

La connaissance du terrain est primordiale…
RW : il est important d’aller voir sur place ce qui se passe, observer en priorité les marchés croissants comme l’Allemagne, les pays nordiques ou l’Angleterre. Il faut bien connaître ces pays car on n’y vend pas les mêmes produits, ni de la même manière. C’est toujours une prise de risque pour une entreprise, il faut intégrer la notion de changement. Et nous sommes les “activateurs“ de ces changements.

HW

Journal économique de Mulhouse et environs - Le périscope : information économique mulhousienContact : Richard Wettstein, ICE Strategy, 11 avenue d’Altkirch, Mulhouse
06 85 73 94 65 – www.ice-strategy.com

La protection sociale du gérant majoritaire

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Après 15 années passées dans le métier en tant que courtier, Philippe Wirtz s’est installé à Riedisheim comme qu’agent général pour Aréas assurances. Depuis 2011 il est membre du club Elite grâce à ses compétences sur la gestion des risques auprès des entreprises. Il nous explique les enjeux d’une bonne protection pour les chefs d’entreprises gérants majoritaires.

Le périscope, journal économique de Mulhouse et environs -

Pourquoi souscrire cette protection complémentaire ?

Philippe Wirtz : la protection sociale est plus fragile chez le gérant que celle d’un salarié. Le but est de maintenir les revenus en cas d’arrêt de travail, suite à une maladie ou un accident, voire en cas d’invalidité. Elle est souscrite par la société pour le gérant et les cotisations sont déductibles des revenus imposables.

Comment calcule-t-on cette souscription :

PW : en fonction des niveaux de garantie, de l’âge, du risque professionnel, du niveau de rémunération et du régime social auquel le gérant cotise. Il est possible d’intégrer les dividendes avec des couvertures plus complètes comme le capital décès.

Quel est le niveau de couverture ?

PW : il y en a beaucoup : le “maintien des ressources“ qui assure en cas de coup dur l’éducation des enfants et un revenu au conjoint ; la “couverture des frais généraux“ qui va assurer le paiement des loyers, factures ou certains crédits. Souvent le contexte familial est prépondérant, suivant qu’on soit marié ou célibataire, avec ou sans enfant.

HW

Journal économique de Mulhouse et environs - Le périscope : information économique mulhousienContact : Aréas Assurances, 36 bis rue de Mulhouse à Riedisheim
03 89 44 43 63 – www.areas.fr/p.wirtz


Négocier un emprunt avec son banquier

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Abdelhalim Bouhechicha exerce l’activité d’expert-comptable indépendant depuis le mois de septembre 2009. En tenant compte de la conjoncture, il indique comment réunir toutes les chances de son côté pour négocier un prêt auprès de sa banque, pour des besoins structurels ou conjoncturels.

Le périscope, journal économique de Mulhouse et environs :  Abdelhalim Bouhechicha

Abdelhalim Bouhechicha

Quel est le rôle de l’expert-comptable dans cette négociation ?

A.Bouechicha : il doit avoir une vue d’ensemble du dossier en identifiant les besoins, et en mettant à niveau les fonds propres et le compte de résultats. Il existe un risque de négocier un taux qui ne vaut pas l’investissement. Avec un bilan prévisionnel on pourra déterminer le type de financement et son modèle juridique et fiscal. Suivant la santé de l’entreprise, les conditions ne seront pas les mêmes.

Quelles sont justement ces conditions ?

AB : Dans le cadre d’un investissement, le montage peut être plus ou moins complexe. Il faut voir quels sont les impacts fiscaux (économies d’impôts, financements externes…). Avec un bon prévisionnel, on voit si l’investissement est rentable ou pas. Pour une entreprise en difficulté, tout va dépendre de l’état du passif. Le banquier va être particulièrement attentif au secteur d’activité de l’entreprise, car il dispose de statistiques sur les défaillances. On peut lui présenter plusieurs scénarii avec des prévisions plus ou moins optimistes. Mais même en période de crise, avec un dossier solide on parvient à se faire financer, pour investir ou pour un passage difficile.

Hervé Weill

Journal économique de Mulhouse et environs - Le périscope : information économique mulhousienContact : 33 rue des Vosges, Illzach – 06 17 97 31 55

EIRL : une fausse bonne idée ?

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Depuis le 1er janvier 2011, il est possible pour une entreprise individuelle de bénéficier du statut d’EIRL (entreprise individuelle à responsabilité limitée). Son but : diminuer le risque d’engagement des biens propres du chef d’entreprise en cas de coup dur. Christophe Schalk, expert-comptable PDG de Cgex nuance les bénéfices d’un éventuel changement de statut.

Le périscope, journal économique de Mulhouse et environs : Christophe Schalk

Christophe Schalk

En quoi l’EIRL est-elle attractive ?

Christophe Schalk : elle est censée protéger les biens propres de l’entrepreneur individuel. Mais le législateur, en ajoutant des clauses antiabus, lui a fait perdre de son attrait. L’obligation d’affecter les biens purement professionnels (avec mise à jour régulière) est compliquée pour une entreprise qui a beaucoup de matériel. Audelà de 30.000 €, ces biens doivent être validés par un expert. La distribution de dividendes est possible, mais le rendement du capital est limité à 10%. En cas de fraude constatée, le statut peut être annulé et il faut publier ses comptes, contrairement à une EI.

Mais est-il intéressant de pouvoir protéger ses biens propres ?

CS : on peut protéger ses biens meubles en signant chez un notaire une déclaration d’insaisissabilité. Il est peut-être intéressant à un moment d’envisager un passage à une SARL où le dirigeant est protégé par le statut.

Alors, pour ou contre ?

CS : on peut utiliser l’EIRL en cas de création, ça peut être rassurant. Mais dans tous les cas une étude à la loupe est indispensable si on veut transformer son statut. L’acte n’est pas anodin, pas aussi simple qu’il en à l’air et au final l’économie est minime et les avantages sont limités. En fait, c’est une EURL avec des contraintes supplémentaires.

Hervé Weill

Journal économique de Mulhouse et environs - Le périscope : information économique mulhousienContact : Avenue de Strasbourg, Didenheim  – 03 89 61 03 44

Maintenir ses revenus à la retraite

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Si l’âge limite de la retraite ne va qu’augmenter, il n’en va pas de même pour les revenus eux-mêmes. Le chef d’entreprise peut a priori se retirer quand il le choisit, mais si rien n’est préparé il peut perdre jusqu’à 50% des ses revenus. Jean-Philippe Wehrlé, conseiller en gestion de patrimoine, nous explique la marche à suivre.

Le périscope, journal économique de Mulhouse et environs : Jean-Philippe WehrleComment compléter sa retraite ?

Jean-Philippe Wehrlé : la loi Madelin permet de cotiser un montant minimum annuel qui est déductible fiscalement. Indexé sur la tranche d’imposition, plus on paie d’impôts et plus c’est intéressant. L’objectif est de cotiser par un contrat personnel et individuel jusqu’à la retraite. C’est la première phase qui est la phase d’épargne. Ensuite il s’agit de choisir quel type de rente on veut souscrire.

Quelles sont les différentes options ?

JPW : La première est la rente simple. Le chef d’entreprise perçoit sa retraite jusqu’au décès puis le reste est perdu. Il y a ensuite la réversion en faveur du conjoint qui touchera à vie soit 100% soit partiellement (en fonction de ce qui a été défini) du montant de la retraite. Enfin il y a les annuités garanties qui sont ean faveur des enfants. La durée est généralement fixée entre 10 et 15 ans à compter de la date de la prise de la retraite. C’est d’ailleurs ce moment-là qui est le plus favorable pour faire son choix. On peut bien entendu coupler les options.

On peut encore optimiser ses futurs revenus ?

JPW : je propose à mes clients de placer l’économie d’impôt réalisée, généralement en assurance-vie. C’est un capital qui est disponible immédiatement pour le conjoint en cas de décès, mais aussi pour des achats de toutes sortes. Il existe aussi des contrats à revenus garantis pour les plus de 45 ans qui n’auraient pas encore mis en place de système d’épargne retraite.

Hervé Weill

Journal économique de Mulhouse et environs - Le périscope : information économique mulhousienContact : Sur rendez-vous au 06 61 12 90 71 – www.wmfinance.fr

Comprendre la franchise

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La société Universal Services est un cabinet de gestion d’entreprises en franchises. Créé en 1995 par Jacques Hilaire, elle informe les candidats à la franchise et les conseille grâce à son expérience acquise au travers de l’expérience et de la gestion d’entreprises franchisées (Quick). Jacques Hilaire indique les bases pour se mettre à son compte dans ce domaine et conseille les candidats franchisés sur les pièges à éviter.

Le périscope, journal économique de Mulhouse et environs, actualité économique alsace | Comprendre la franchise, Jacques HilairePourquoi se mettre en franchise ?

Jacques Hilaire : c’est un excellent moyen de se mettre à son compte, de passer du domaine de salarié (souvent du statut de cadre supérieur) à celui de chef d’entreprise. Les candidats n’ont pas toujours l’expérience nécessaire de dirigeant et ils y trouvent un support de compétences qui limite les risques d’échecs. Le franchisé signe un contrat au travers de la société qu’il a créée. Il la gère seul et ne rend des comptes qu’au travers des chartes et process qui existent. La franchise n’a pas de droit d’ingérence.

Quels sont les types de contrats ?

JH : il y en a quelques-uns, le plus utilisé étant la celui de la franchise partagée. Comme son nom l’indique, les investissements sont partagés à 50/50, le foncier et le bâti par le franchiseur, le matériel et l’équipement par le franchisé. La durée des contrats de franchise se situe entre 9 et 15 ans.

Comment postuler à un contrat ?

JH : les candidats ont souvent un terrain, ou de l’argent. Il faut présenter un dossier de candidature où seront évalués l’expérience, les compétences et le tempérament. Il faut bien entendu pouvoir justifier de ses capacités de paiement, de l’apport personnel jusqu’au prêt bancaire.

Comment se compose la rémunération ?

JH : elle existe à 3 niveaux : le court terme lié au fonctionnement de l’entreprise, le moyen terme qui dépend des résultats sur l’exercice et le long terme pour une éventuelle revente.

Hervé Weill

Journal économique de Mulhouse et environs - Le périscope : information économique mulhousienContact : Melpark 5 – 40 rue Jean Monnet, Mulhouse – 03 89 42 13 93

Nouveau : Focus sur la réforme de la surveillance médicale des salariés applicable au 1er juillet

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Me Schacherer du cabinet Barthélémy Avocats, spécialisé en droit social, expose quelques point-clés de cette réforme intervenue au 1er juillet. Les changements les plus notables, applicables dès cet été, concernent notamment les visites médicales de reprise et de pré-reprise.

Le Périscope, info économique Mulhouse : réforme de la surveillance médicale des salariésSur les visites de reprise, le législateur rappelle la règle impérative d’organiser une visite de reprise. Toutefois, « L’obligation d’organiser une visite médicale de reprise est cependant allégée pour l’employeur dans les cas d’arrêts maladie de courte durée. En effet, le nouveau régime prévoit que la durée de l’arrêt de travail à partir de laquelle cette visite doit se faire passe à 30 jours, au lieu de 8 ou 21 actuellement, excepté lorsqu’elle est due à une maladie professionnelle », indique Me Schacherer. « Attention, le médecin du travail doit être informé des arrêts de moins de 30 jours suite à un accident du travail afin qu’il puisse apprécier l’opportunité d’organiser un examen médical. Si les modalités de cette information ne sont pas pour l’heure précisées, il est nécessaire que l’employeur prenne les devants et assure cette information ».

Sur les visites de pré-reprise, « Le décret a aussi pour objet d’améliorer les règles relatives à l’organisation de la visite de pré-reprise, qui prend plus d’importance dès lors qu’elle pourra être prise en compte dans le cadre de la constatation de l’inaptitude, même s’il est vrai que cette visite ne pourra être demandée dorénavant que si le salarié a été arrêté au moins 3 mois ».

Sur la constatation de l’inaptitude, le principe reste que le salarié subisse deux visites espacées de 2 semaines, hors danger immédiat. Une nouvelle exception est introduite dans le Code du travail. En effet, si une visite de pré-reprise est organisée au cours des 30 jours précédant la visite de reprise, le médecin du travail pourra constater, lors de la reprise du travail, l’inaptitude du salarié au vu d’un seul examen médical au lieu de deux.

Par ailleurs, nouveauté importante, la contestation de l’avis du médecin (aptitude / inaptitude) sera dorénavant enfermée dans un délai de 2 mois. « Cela permettra de limiter le contentieux. Auparavant, il n’y avait pas de délai ; ce qui pouvait entraîner de lourdes conséquences pour l’employeur puisque l’annulation de l’avis d’inaptitude, des mois après le licenciement du salarié pour inaptitude et impossibilité de reclassement, pouvait rendre un licenciement abusif, voire nul », indique l’avocat.

Les autres points du décret concernent la visite médicale d’embauche qui doit toujours, en principe, être organisée au plus tard avant la fin de la période d’essai. A noter, en particulier sur la teneur de l’entretien, que le médecin du travail devra informer le salarié des risques des expositions subies et de le sensibiliser sur les moyens de prévention nécessaires.

Enfin, pour les salariés bénéficiaires d’une surveillance renforcée, outre que le fait que la liste est aujourd’hui limitativement énumérée par le Code du travail, la fréquence des visites médicales est fixée à 24 mois au maximum, au lieu d’une visite annuelle. Pour les autres salariés, une fréquence moins importante pourra être prévue par agrément du service de santé au travail à certaines conditions.

Référence du décret : Décret n°2012-135 du 30 janvier 2012 suite à la Loi n°2011-867 du 20 juilet 2011

Journal économique de Mulhouse et environs - Le périscope : information économique mulhousienContact : Me Jean Schacherer, Avocat – Conseil en Droit social
20 bld Léon Gambetta, Mulhouse – 03 89 59 32 57 – www.barthelemy-avocats.com

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